Révélation choc de Fanny de Gouville : Mon addiction dévoilée au cinéma

Fanny de Gouville : la passionnée de portraits cinématographiques De Télérama à Libération en passant par l’Obs, les portraits signés Fanny de Gouville ont une identité visuelle unique et reconnaissable dès le premier coup d’œil. Ils font d’elle une référence dans le monde de la photographie, notamment auprès des célébrités du milieu culturel. Mais qui est-elle vraiment ? Nous avons eu le plaisir de l’interviewer et de découvrir l’histoire de cette talentueuse photographe de portrait. Des débuts passionnés dans la photo Fanny de Gouville est tombée amoureuse de la photo dès son plus jeune âge. “C’est un moyen de regarder les choses qui m’a toujours attirée. Je me suis rendu compte très récemment à quel point c’était ancien, parce que je suis retombée sur des photos de moi à deux ou trois ans, avec déjà un appareil photo entre les mains”, confie-t-elle. Pourtant, elle s’est spécialisée dans l’image, dans l’optique d’une carrière de cheffe opératrice. Mais le hasard a finalement fait qu’elle a travaillé dans la production, touchant à divers secteurs comme l’électricité, la prise de cadre, la réalisation de clips et cinéma d’animation. Les débuts du portrait Tout a commencé pour Fanny de Gouville avec la réalisation de son book de portrait. Elle photographiait des amis, de la famille et toutes les personnes qui voulaient bien poser pour elle. “Et en fait on se rend très vite compte que les gens aiment bien se faire photographier. Au début de chaque prise de vue, tout le monde dit qu’il est mal à l’aise en photo. Mais une fois que la confiance se met en place, les gens prennent finalement plaisir à être photographiés”, explique-t-elle. Mais le vrai tournant s’est produit lorsqu’elle a été invitée au festival de Cannes. Elle y a rencontré une journaliste qui l’a recommandée pour prendre en photo les célébrités qu’elle interviewait. Cela lui a permis de mettre en avant son talent de portraitiste et d’être publiée dans Libération pour la première fois. La passion du cinéma dans ses photos “On ne peut pas ne pas se rendre compte que le cinéma est très présent dans mes photos”, déclare Fanny de Gouville. Auparavant, elle avait une certaine tendance à reproduire des plans cinématographiques. Mais sa pratique a beaucoup évolué. Pour créer une bulle intime, elle essaie de trouver une mini-connexion avec la personne devant l’objectif, afin de créer une image unique en quelques secondes. Elle explique qu’en cela, photographier des acteurs est très différent de les filmer. D’abord parce que devant l’appareil, ils ne sont pas aussi à l’aise qu’au cinéma. Et puis, le photographe n’a qu’une fraction de seconde pour les capter et produire une image réussie. Le choix esthétique de Fanny de Gouville Bien qu’elle ne se considère pas comme une choix d’esthétique en particulier, Fanny de Gouville avoue que son œil s’est façonné en voyant les images publiées dans Télérama et Libération. Elle explique : “Il y a une esthétique cinématographique qui est très présente dans mes photos. Je voue un attrait tout particulier aux avant-plans, aux flous… Dès le départ, je savais que je voulais isoler la personne que je photographie et que le regard serait l’élément le plus important de l’image.” Elle ajoute qu’elle essaie de recréer une bulle avec chaque photo, en procédant par le flou plutôt que de vigneter au noir. Des photos poétiques et oniriques La recherche d’une ambiance unique dans ses photos Fanny de Gouville interview Festival photoreporterFanny de Gouville interview Festival photoreporterFanny de Gouville interview Festival photoreporterFanny de Gouville interview Festival photoreporterFanny de Gouville interview Festival photoreporterFanny de Gouville interview Festival photoreporterFanny de Gouville interview Festival photoreporter